Carte de correspondance et de résonance réalisée en mai 2010 pour le salon Jardins-Jardin aux Tuileries.
A trop vouloir, devoir s’imaginer on oublie souvent de se présenter. Parfois on essaie mais on a toujours du mal à recommencer. Chaque fois, chaque tentative est différente. C’est souvent innocent, défois stratégique. Le plus dure c’est sûrement de se représenter, tenter de parvenir à ses fins. Garder sa singularité et ne pas trop se laisser aspirer par les exigences et les sollicitations de son interlocuteur. Ne pas se conformer il faut rester soi-même.
La carte de visite est un témoignage, indice intime, minime mais utile. Ici c’est une racine. Les mots, le graphisme et la composition sont des fibres indispensables d’évocation.
« Vous me pardonnerez ce ‘moi je’, et puis cessons l’hypocrisie, il faut de cela pour s’exprimer. ‘Moi je’ ne suis pas un designer mais ce dizaÿN{er}. Je ne suis pas un technicien, un ingénieur, je suis un expérimenteur. Et puis j’ai une petite envie qui en dit gros sur moi : ‘je cherche une agence’…
>> dizaÿÑ{er}