"Difficile de faire simple"
Et pourtant si simple de faire compliqué. J'ai pris le contre pied de l'abondance de la multiplication. Face à ces rayons industriels flashys qui nous font perdre le sens du produit il m'est apparu comme une évidence. Une envie de retrouver l'essence des choses, d'ôter la sérigraphie décalée, le masque de la désapparence.
Qu'y a-t-il de plus nécessaire que du beurre lorsqu’on veut du beurre ? Que veut-on d'autre que du lait quand on veut du lait ? Voici les questions qui façonnent la surface de nos produits, qui invente des scénarios publicitaires à en oublier la matière, la forme, l'origine.
Je sais ce que je veux ! Pas vous ?
J’ai envie d’aller au plus juste, de recouvrir l’essentiel pour tenter de retrouver le goût des choses. Un goût sans image préfabriqué sinon à celle de cet instant ou le beurre fond sur la tartine encore chaude, ou l’odeur du lait fumant le matin envahit la cuisine. Cet instant pour chacun de nous à la fois singulier et multiple, réel ou imaginaire mais tellement plus qu’un slogan, qu’une étiquette.
Une page blanche. Une définition comme un point de départ, ou un point final. Une tentation ou une limite a toutes nos envies. Libéré, c'est à vous de choisir…
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